Stages de clown / commedia dell’arte / performance
Elise Perrin, comédienne, metteuse en scène et formatrice d’adultes
2 à 5 jours selon les demandes
Troupes d’impro, comédien-nes amateur-rices ou pro.
Les stages sont possibles pour des groupes de 6 à 12 personnes de 16 ans et plus.
A discuter en fonction de la durée du stage et du nombre de participant-es.
On va faire quoi, à ce stage de clown ?
On va jouer ! Et jouer, dans tous les sens du terme, c’est prendre un risque : parfois on perd, parfois on gagne. Mais qu’importe… c’est « juste un jeu » ! On cherche le plaisir dans cette prise de risque, l’adrénaline. Dans un cadre joyeux et bienveillant, quelques astuces permettent de déjouer les peurs et de faire taire le « flic interne », afin de trouver la détente, sans s’installer dans le confort. Sur scène, les clowns font feu de tout bois. Mouvement, texte, musique, interactions avec le public, petites virtuosités en tout genre… Tout devient prétexte à vivre des aventures, à « être là ». Petit à petit les participant-es se constituent leur boîte à outils, leur répertoire. Car en clown, on n’arrive jamais sans rien mais on est toujours prêt-e à tout. Tout pourvu que ça mousse !
Vise la grâce…
Et le ridicule suivra ! L’échec est constitutif du jeu clownesque : on le traversera encore et encore. Ce qu’on ne cherchera pas (ou pas tout de suite), c’est le gag, l’accident, car il se produira tout seul. Mais à force de viser inlassablement la grâce, allez savoir… il se pourrait qu’on finisse par tomber dessus ! Pour s’ancrer dans l’espace, on travaille des entrées fracassantes, des sorties émouvantes. Le temps en tant que contrainte devient un allié précieux : il y a une urgence à vivre, à être, à croire à ce qu’on fait.
C’est cadeau !
Tu repartiras certainement avec quelques perles dans ta valise : nouveaux kiffs, petites ou grandes obsessions, vieux comptes à régler… Un travail d’introspection en musique permet d’explorer l’intériorité des clowns. On découvre des univers, des langages, des petites faiblesses et des endroits de puissance. On conscientise les habitudes de jeu sans les figer. Le clown est abordé comme un état, un style de jeu. On s’autorise à inventer différents personnages, à essayer de multiples costumes et maquillages – et on laisse le hasard faire sa part, car tu n’aurais jamais choisi cette robe à paillettes, et pourtant…
Le public : un garde-fou
Il nous tient à une distance polie du développement personnel. Il est juge de ce qui fonctionne ou pas. Faire du clown, c’est aussi apprendre à se battre pour que le plateau ne s’effondre pas : pour que ce qui s’y passe soit toujours intéressant, drôle ou émouvant. Le jeu sans quatrième mur permet de développer l’écoute et la complicité avec le public ainsi que la réceptivité à l’environnement et aux imprévus.
L’autonomie au plateau
Les clowns sont coachés en direct pendant leurs passages sur le plateau, «aussi peu que possible mais autant que nécessaire», c’est-à-dire qu’on vise l’autonomie dans les improvisations. On travaille beaucoup en binômes ou par petits groupes, pour que tout le monde profite d’un plus grand temps de plateau. Un travail de rythme, de conscience du corps et de techniques vocales permet à la fois de s’échauffer et de s’outiller.
Patience… j’arrive !
Bientôt dans les salles…