sulfure

Une bande de bouffonnes rejoue un procès de sorcellerie à partir des archives judiciaires romandes (16-17e s.) Créatures atemporelles et facétieuses, elles se font juge, bourreau ou accusé-e dans un jeu de rôles corrosif. Jongleresses au double-jeu, elles dissèquent les mécanismes de production de vérité mis en place par les institutions de pouvoir. Car peu importe qui l’on est en entrant dans la salle d’audience : on en ressort sorcière.

SULFURE vient du soufre, élément de l’enfer et du diable, utilisé pour fabriquer des allumettes, des feux d’artifices et des explosifs. Il sert aussi à torturer, soigner, purifier ou concocter des peintures phosphorescentes. Catalysant un rire féroce, SULFURE est un joyeux retour de flamme sur une page sombre de notre histoire.